Joyau Renaissance et nouveau lieu culturel en devenir

Son décor intérieur, riche de sens, illustre la culture humaniste et les programmes allégoriques de l’époque, notamment via les plafonds sculptés de la chambre aux allégories et du cabinet du dieu Amour, probablement commandité par Jean Lallemant le Jeune. Au XVIIIe siècle, l’hôtel fut profondément modifié par la famille Dorsanne (ajout de lucarnes, fronton, toit mansardé). Au XXe siècle, en raison d’un état sanitaire préoccupant, la charpente fut simplifiée au profit d’une toiture à deux pans. L’édifice connu par la suite diverses affectations : école de filles, bâtiment municipal, puis musée des arts décoratifs.

La mission a porté sur l’élaboration d’un diagnostic patrimonial et sanitaire, ainsi que sur des études relatives à l’évolution et à l’adaptabilité de certains des espaces intérieurs. Ces recherches ont donné lieu à plusieurs conférences consacrées à l’histoire et aux transformations de l’édifice.

Un premier chantier, achevé en 2025, a permis la restauration complète des charpentes et des couvertures du logis principal. Cette campagne a également intégré la réfection des pignons, des cheminées, des frontons et des lucarnes.
Dans le cadre de Bourges, Capitale européenne de la culture 2028, le futur CIAP nommé « T.R.U.C.C. » transformera l’Hôtel Lallemant en un lieu hybride et citoyen. Il visera à valoriser le riche patrimoine de Bourges tout en constituant un espace de vie et de réflexion collective sur la ville de demain.